L'islam est venu révolutionner la vie des bédouins du
désert d'Arabie au septième siècle, en apportant des
règles de vie, de courtoisie, évidentes pour nous à
ce jour mais alors inconnues de beaucoup de civilisations, dont l’occident.
On se souvient en effet que les croisés ont ramené
en France, outre les épices, des règles de galanterie et
de chevalerie empreintées aux arabes, et dont ils ne s’encombraient
pas jusqu’alors.
De la même manière le statut des femmes n’était
guère plus brillant en occident, qu’en orient ou en Asie jusqu’à
quelques siècles seulement. Par contre dès sa venue (7ème
siècle), l’islam a instauré le droit des femmes musulmanes
tel que nous le connaissons aujourd’hui, sans avoir besoin d’y changer
quoi que ce soit. Nous parlons biensûr de la théorie de l’islam,
et nous élevons en faux contre toutes les déviations rencontrées
de par les pays musulmans.
A noter que les femmes françaises n’ont le droit d’accès à l’université que depuis 1919, et qu’en 1801 le journaliste Sylvain Maréchal propose une loi interdisant d’apprendre à lire aux femmes...
Droits politiques : droit de vote, droit de se faire élire,
droit de participer au débat politique, à la vie sociale
et culturelle de la société. En 1999, en France on débat
encore sur la parité hommes-femmes en politique. Ainsi le calife
Omar (chef du gouvernement quelques décennies après le prophète
Mohamed) faisait-il un discours public sur le prix trop élevé
que les femmes demandaient avant le mariage (en islam c’est le mari qui
verse une dot à sa femme), une femme s’est levée et lui a
rappelé par un verset du Coran le devoir qu’a l’époux de
ne pas reprendre ce qu’il a donné. A l’échelle actuelle cela
revient à ce qu’une citoyenne française interpelle publiquement
le premier ministre pour lui demander de ne rien changer aux impôts
!
Rappelons que les femmes françaises n’ont le droit de vote que
depuis 1944.
Droit au travail : dans tous les domaines que l’éthique
du musulman admet pour l’homme comme pour la femme. La femme musulmane
a ce privilège de pouvoir travailler si elle le veut, et de rester
au foyer si elle le choisit, puisqu’au contraire l’homme a le devoir (devant
Dieu) de subvenir aux besoins de sa famille.
En 1965 en France les maris ont encore le droit de veto sur le travail
de leurs épouses, et ce n’est qu’en 1992 qu’est abolie la loi française
interdisant le travail de nuit des femmes.
Droit à la propriété : depuis le
7ème siècle la femme musulmane peut disposer librement de
son avoir personnel, qu’elle aura acquis grâce à la «
dot » que doit lui verser son mari, et grâce a son activité
professionnelle. Il n’est pas de son devoir, vis à vis de Dieu,
d’utiliser son argent pour les besoins de la famille (elle le peut si elle
le désire), alors que son époux a ce devoir sacré.
Notons que ce n’est qu’en 1907 que les françaises peuvent disposer
librement de leur salaire, et qu’en 1965 qu’elles peuvent avoir leur compte
en banque.
Droits notariaux : droit de rédiger des testaments,des contrats, de faire des dons de biens, droit à l’héritage( dont la part du frère est supérieure à celle de la sœur, vu l’obligation sus citée pour un homme de subvenir aux besoins de sa famille, alors que la femme dispose librement de son avoir). Ce n’est qu’en 1985 que les couples français sont à égalité pour gérer leur patrimoine.
Droit au commerce : la première femme musulmane(Khadija)
était une commerçante renommée dans toute la péninsule
arabique. Pendant le califat de Omar (2ème calife après le
prophète Mohamed) le contrôleur général de la
répression des fraudes sur le marché central de Médine
était une femme (Achchifa’).
Droit au mariage : avec évidemment LIBRE CHOIX de l’époux. Ni le père, ni le frère n’a le droit d’imposer le futur mari, mais hélas cette pratique courante prend outrageusement le qualificatif de « musulmane ».
Droit au divorce : insistons sur le fait qu’en islam la femme et l’homme ont TOUS LES DEUX le droit de demander le divorce depuis le 7ème siècle. En France, le divorce est créé en 1792, supprimé en 1816, puis rétabli en 1884.
Droit à l’éducation des enfants : le maître mot en matière de vie de famille est la concertation (shoura) entre les deux époux. La mère en islam est extrêmement respectée (une parole du prophète Mohamed (hadith) rappelle 3 fois de suite qu’on doit d’abord aimer sa mère), le rôle de la femme dans l’éducation des enfants est primordial, et lui est autant reconnu qu’à l’homme.
En France en 1938 c’est enfin la fin de « l’incapacité civile des femmes mariées », mais le mari fixe le domicile conjugal et exerce seul l’autorité parentale, jusqu’en 1970 où la femme peut y participer aussi.
Droit à la protection sociale : c’est le calife
Omar qui a instauré la notion de sécurité sociale
en voyant une mère de famille nécessiteuse réduite
à mendier. Après un divorce le versement de la pension alimentaire
est obligatoire pour le père, et la femme enceinte recevra une pension
pour elle et son enfant jusqu'à ce qu’il ait grandi.
Egalité de statuts devant Dieu : alors qu’au 18ème siècle en occident certains se demandent encore si la femme est un être humain, l’islam dès le 7ème siècle donne aux hommes et aux femmes le même rôle d’ « adorateur » de Dieu (« musulman » étymologiquement). Dans le Coran, sourate 3, verset 195 : En vérité, je ne laisse pas perdre l’œuvre de celui qui agit bien, qu’il soit homme ou femme .
Egalité de responsabilités : ce qui met
l’homme et la femme à pied d’égalité, puisque chacun
sera jugé devant Dieu pour ce qu’il aura personnellement fait ou
omis.
Le foulard : Le musulman en adhérant à l’islam en accepte les obligations et les interdits, de plein gré. Le port du foulard est une de ces obligations religieuses. C’est un choix personnel que fait une femme de porter un foulard pour cacher ses atouts féminins, et pour appliquer son devoir religieux, de la même manière qu’une sœur (chrétienne) porte un voile. Insistons sur le fait que c’est un choix de plein gré de la part d’une femme d’appliquer cette pratique de l’islam, au même titre que la prière ou le ramadan.
La polygamie : Elle est autorisée dans de très
strictes conditions, qu’un musulman saura difficiles à réunir.
Là encore l’adhésion volontaire à l’islam poussera
le pratiquant à ne pas être négligeant. La polygamie
n’est autorisée qu’avec l’accord de la première épouse
(puis des suivantes), avec une équité parfaite du mari pour
ses épouses, dans les domaines affectifs et matériels.